Ouzbékistan : Que voir, que faire, que visiter? Les Incontournables
L’Ouzbékistan est un pays d’Asie centrale avec une histoire riche et une culture unique. Il est connu pour être sur la route de la soie qui passe par les villes de Samarcande, Boukhara et Khiva, sites du patrimoine mondial de l’UNESCO. Le pays est également réputé pour sa nourriture délicieuse, son artisanat, ses tapis colorés et ses céramiques. L’Ouzbékistan est un pays sûr pour les voyageurs et offre une hospitalité chaleureuse avec des traditions d’accueil millénaires. Ancienne république faisant partie de l’URSS, le pays indépendant depuis 1991 est régi par un système présidentiel fort. C’est un pays laïque dont la majorité de la population est de religion musulmane.
Nous avons passé 10 jours accompagnés par un guide local parlant français. Pour les déplacements dans le pays, nous avons pris un vol intérieur de Tachkent vers Khiva, un minibus de Khiva à Samarcande, et enfin un train grande vitesse pour le retour vers Tachkent. Nous avons été marqués par l’accueil souriant et chaleureux de la population et leur envie d’échanger avec nous.
Sommaire
Les incontournables
Tachkent
Tachkent est la capitale de l’Ouzbékistan, une ville dynamique au riche patrimoine culturel. Son architecture mélange tradition et modernité avec des monuments historiques comme le complexe Khast-Imam et des gratte-ciels contemporains. Les marchés colorés, tels que le Chorsu Bazaar, offrent une expérience authentique.
la nouvelle mosquée Minor
La Mosquée Minor est une mosquée historique située dans le centre de Tachkent. Elle a été construite au XIXe siècle et est réputée pour ses élégantes et délicates décorations en céramique. Les tuiles de faïence bleue et turquoise ornent la façade de la mosquée, ce qui lui donne une apparence esthétique unique.
Le nom « Minor » signifie « minaret » en persan, et la mosquée doit son nom à son minaret distinctif, qui est également richement décoré de motifs en céramique.
Le complexe de Khasti Imam
Le complexe de Khasti Imam, est un site religieux important. C’est l’un des lieux saints les plus vénérés du pays et un centre religieux et culturel significatif pour les musulmans d’Ouzbékistan.
Le complexe abrite plusieurs bâtiments et monuments historiques, dont les plus remarquables sont :
La mosquée Tillya-Sheikh
Cette mosquée est célèbre pour abriter l’un des plus anciens Corans du monde, le Coran d’Othman, datant du VIIe siècle. C’est un manuscrit sacré richement décoré et conservé dans une vitrine spéciale.
Le mausolée de Kaffal Chachi
Ce mausolée abrite les restes du théologien et érudit islamique Kaffal Chachi, qui était une figure éminente dans l’histoire de l’islam en Asie centrale.
La madrasa Barak-Khan
C’est une ancienne école coranique qui date du XVIe siècle, qui a été restaurée et est ouverte aux visiteurs pour admirer son architecture et ses détails artistiques.
La bibliothèque de Khasti Imam
La bibliothèque conserve de nombreux manuscrits anciens et rares, dont le Coran d’Othman mentionné précédemment, ainsi que d’autres textes religieux et littéraires précieux.
Le grand marché Tchorsou
Le grand marché Chorsu (ou Chorsu Bazaar) est considéré comme l’un des plus grands marchés d’Asie centrale. Il a une histoire ancienne et occupe une place centrale dans la vie quotidienne des habitants de la ville depuis des siècles.
Le marché est situé dans un immense bâtiment moderne, rond, couvert de dômes verts caractéristiques, qui lui donnent une apparence unique. On peut y accéder par des portes monumentales situées à différentes entrées du marché. À l’intérieur, les visiteurs découvrent un labyrinthe animé de ruelles et d’étals colorés. Nous y avons acheté de délicieuses pistaches !
Le métro
Explorez les stations du métro, véritables œuvres d’art souterraines, avec des décorations uniques et des motifs originaux.
La place de l’Indépendance
La place de l’Indépendance est le cœur de la ville, une vaste place entourée de bâtiments gouvernementaux et de monuments importants. Au centre de la place se trouve l’impressionnant « Arc de l’Indépendance », un symbole du passage de l’Ouzbékistan à l’indépendance après la dissolution de l’Union soviétique en 1991. C’est un lieu où les habitants se rassemblent souvent pour des célébrations et des événements publics.
Le parc d’Amir Temour
Le parc Amir Temour, quant à lui, est un espace vert paisible et bien entretenu situé non loin de la place de l’Indépendance. Il abrite une imposante statue équestre en bronze d’Amir Temour (Tamerlan), le célèbre conquérant turco-mongol qui a établi l’Empire timouride au XIVe siècle. Cette statue évoque l’héritage historique du conquérant et est entourée de jardins et de fontaines où les gens viennent se détendre et se promener.
Les anciennes forteresses du Khorezm
Le Khorezm (aussi orthographié Khwarezm ou Khwarazm) est une région historique située principalement en Asie centrale, couvrant une partie de l’Ouzbékistan, du Turkménistan, du Kazakhstan et de l’Iran. Cette région désertique a une histoire riche et fascinante, avec des anciennes forteresses qui témoignent de son passé tumultueux.
Toprak-Kala
Cette forteresse se trouve au sud-ouest de Karakalpakstan. Toprak-Kala était l’une des résidences royales des rois de Khorezm aux IIe et IIIe siècles.
Après la visite du site archéologique, nous avons pu nous reposer et déjeuner dans un village de yourtes gérées par une famille. L’accueil et la nourriture ont fait de ce moment un moment agréable malgré la chaleur extérieure.
Ayaz-Kala
Il s’agit d’un complexe de trois forteresses, Ayaz-Kala I, II et III. Elles datent de l’Antiquité et ont été construites pour protéger les colonies agricoles locales.
Khiva
Khiva, également orthographiée Khwarezm, est une ville historique située, dans la région de Karakalpakstan, près de la frontière avec le Turkménistan. Elle est l’une des villes les plus anciennes et les mieux préservées de la région de Khorezm.
La vieille ville de Khiva est un site du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990. Elle est entourée de murs en terre et abrite de nombreux monuments, mosquées, mausolées, médersas et palais anciens qui témoignent de l’histoire riche de la ville. Nous avons apprécié l’ambiance festive dans la vieille ville, l’accueil des habitants et la joie de vivre des jeunes lycéens fêtant la fin de leur scolarité. Notre coup de coeur en Ouzbékistan.
Principaux sites à visiter à Khiva :
La porte Ata Darvaza
La porte Ata Darvaza est l’une des entrées historiques de cette ancienne ville de la Route de la Soie. La porte Ata Darvaza a été construite au XIXe siècle, probablement dans les années 1830. Elle est typique de l’architecture des portes d’entrée de l’Asie centrale, avec des murs en briques crues et des voûtes en forme d’arc.
« Ata Darvaza » se traduit généralement par « Porte des Ancêtres » ou « Porte des Pères ». Le nom peut faire référence à son importance historique en tant que passage important pour les marchands, les voyageurs et les caravanes qui entraient dans la ville.
Statue de Muhammad ibn Musa al-Khwarizmi
Il vécut à la maison de la Sagesse, à Bagdad, sous le règne du calife abbasside al-Mamun et est l’auteur du Précis sur le calcul de al-djabr et de al-muqabala, qui enseigne comment résoudre les équations du premier et du second degré. Le mot « al-djabr » s’est étendu rapidement à toute la théorie des équations et est à l’origine du mot « algèbre ». Son nom, déformé par la latinisation, a fourni le terme « algorithme ».
C’est près des remparts de la citadelle, à l’arrière de la Médersa de Mukhammed Amin, que la ville de Khiva a choisi de rendre hommage au plus célèbre de ses fils.
La forteresse de Kunya-Ark
La forteresse de Kunya-Ark a été construite au XIIe siècle et servait de résidence du khan de Khiva et du siège du pouvoir politique de la région. Elle a été agrandie et rénovée par les différents souverains qui se sont succédé au fil des siècles. Le nom « Kunya-Ark » signifie « vieille citadelle » en ouzbek, ce qui reflète son caractère historique et son rôle central dans l’histoire de Khiva.
Principales caractéristiques de la forteresse de Kunya-Ark :
- Le trône du khan : La forteresse abritait la salle du trône du khan, qui était le chef politique et militaire de la région.
- Le harem : Une partie de la forteresse était réservée aux appartements du harem, où vivaient les femmes du khan.
- La mosquée d’été : À l’intérieur de Kunya-Ark, on peut trouver une petite mosquée utilisée par le khan pour ses prières pendant l’été.
- Les écuries royales : La forteresse comprenait également des écuries pour les chevaux du khan et de son entourage.
- Le palais de gouvernement : Le bâtiment principal de la forteresse était le palais de gouvernement où le khan traitait les affaires politiques.
La mosquée Juma
La mosquée Juma est connue pour son architecture distinctive, notamment pour ses 218 colonnes en bois sculptées. Ces colonnes ont été rassemblées à partir de différents bâtiments antérieurs, ce qui donne à la mosquée une atmosphère particulière.
Elle a été fondée au Xe siècle, mais elle a subi plusieurs reconstructions et rénovations au fil des siècles. Sa forme actuelle est le résultat de travaux effectués aux XVIIIe et XIXe siècles.
Elle est organisée autour d’une grande cour centrale, entourée de galeries portées par les colonnes en bois.
Le minaret d’Islam Khodja
Le minaret mesure environ 57 mètres de hauteur, ce qui en fait l’un des plus hauts de la région. Il a été construit au début du XXe siècle en utilisant des briques cuites, et il est réputé pour sa silhouette élégante et élancée.
ll possède une plate-forme d’observation au sommet, accessible par un escalier en colimaçon à l’intérieur du minaret. De là-haut, les visiteurs peuvent profiter d’une vue panoramique imprenable sur la vieille ville d’Itchan Kala et ses environs.
L’une des caractéristiques distinctives du minaret est son léger penché. Cela est dû à des mouvements de terrain et à la nature du sol de la région, qui ont causé une légère inclinaison du minaret au fil du temps.
Le palais Tach Khaouli
Le palais Tach Khaouli a été construit au milieu du XIXe siècle sous le règne du khan Allakouli Khan. Il se distingue par son architecture traditionnelle ouzbèke, avec des éléments caractéristiques tels que des arcs, des dômes et des colonnes sculptées.
Il est organisé autour d’une grande cour intérieure entourée de belles galeries décorées. Cette cour centrale était autrefois utilisée pour les cérémonies officielles et les rassemblements royaux.
Une partie du palais était réservée au harem, où vivaient les femmes de la famille royale.
Le palais comprenait également des appartements pour le khan et sa famille, avec des pièces richement décorées et meublées.
Le palais Tach Khaouli abritait une somptueuse salle du trône où le khan recevait des dignitaires et des ambassadeurs.
Le mausolée de Pakhlavan Makhmud
Pakhlavan Makhmud (1247-1325) était un poète persan, écrivain, et un maître soufi respecté. Il est né à Khiva et est devenu une figure spirituelle vénérée dans la région après sa mort. Le mausolée a été construit pour abriter sa tombe et lui rendre hommage.
C’est est un exemple magnifique de l’architecture islamique et se caractérise par ses dômes et ses minarets ornés. Le complexe comprend une cour intérieure avec des galeries et un iwan (un porche voûté) richement décoré.
L’intérieur du mausolée est richement décoré avec des fresques murales, des céramiques et des inscriptions calligraphiées. Il abrite la tombe de Pakhlavan Makhmud, qui est vénérée par les pèlerins et les habitants de Khiva.
La médersa Mohammed Amin Khan
La médersa a été construite au début du XIXe siècle, vers 1851, sous le règne de Mohammed Amin Khan. Elle présente une architecture typique des médersas d’Asie centrale, avec une façade richement décorée de céramiques émaillées en bleu et turquoise, des arcs, des dômes et des motifs géométriques.
Comme de nombreuses médersas, la médersa Mohammed Amin Khan est organisée autour d’une grande cour intérieure centrale, entourée de chambres d’étudiants et d’espaces d’enseignement.
Le minaret tronqué Kalta Minar
Situé à l’intérieur de la vieille ville d’Itchan Kala, le Kalta Minar est un minaret qui n’a jamais été achevé et qui se distingue par sa hauteur inachevée et ses briques crues non finies.
« Kalta Minar » signifie littéralement « minaret court » en ouzbek. Ce nom a été donné en raison de la hauteur nettement plus faible du minaret par rapport à ce qu’il était censé être.
Le Kalta Minar a été construit au XIXe siècle sous le règne du khan Isfandiyar. Le projet initial était de construire un minaret beaucoup plus grand et plus haut que le minaret voisin, le célèbre minaret d’Islam Khodja. Cependant, les travaux de construction ont été interrompus lorsque le khan est décédé et le projet n’a jamais été terminé.
Plusieurs raisons ont été avancées pour expliquer pourquoi le minaret n’a pas été terminé. Certains disent que la mort soudaine du khan a conduit à l’abandon du projet, tandis que d’autres évoquent des problèmes financiers ou des difficultés techniques dans la construction.
Le musée des arts appliqués
Le Musée des Arts Appliqués de Khiva met en valeur l’artisanat traditionnel de la région et expose une variété d’objets d’art décoratif, tels que des textiles, des tapis, des céramiques, des bijoux, des instruments de musique, et bien plus encore. Ces objets illustrent l’habileté et la créativité des artisans locaux à travers les siècles.
Boukhara
Cette vieille ville classée au patrimoine mondial de l’UNESCO offre des ruelles pittoresques, des bazars animés, et une ambiance empreinte de traditions. Parmi ses attractions incontournables, on trouve la forteresse de l’Ark, le minaret Kalon, le complexe Po-i-Kalyan, le mausolée Samanid, et le Chor Minor. Les visiteurs peuvent également découvrir l’artisanat local, notamment les célèbres tapis de la région.
Le complexe Labi Khauz
Le complexe Labi Khauz se compose d’un bassin entouré de bâtiments historiques, dont la médersa Koukeldash et la médersa Nodir Divan Begi. La médersa Koukeldash est une ancienne école coranique construite au 16e siècle, tandis que la médersa Nodir Divan Begi, qui était à l’origine une auberge, a été convertie en médersa au 17e siècle.
La zone autour du bassin est un lieu de rencontre populaire pour les habitants et les touristes. Vous pouvez vous asseoir dans l’un des nombreux cafés ou restaurants traditionnels situés près du bassin, profiter de l’ambiance animée et admirer l’architecture ancienne
Statue du célèbre conteur Khodja Nasreddine Afandi, farceur oriental qui ridiculisait et se moquait des vices des dirigeants, de la corruption et de la lâcheté de la bourgeoisie.
Le complexe Po-i-Kalyan
Ce complexe est un exemple impressionnant de l’architecture islamique d’Asie centrale et joue un rôle essentiel dans l’histoire de Boukhara. Il est composé de plusieurs monuments importants, notamment :
Le minaret Kalon
Également appelé le minaret de la mort, c’est l’une des structures les plus célèbres de Boukhara. Construit au 12e siècle, il est l’un des plus hauts minarets d’Asie centrale, atteignant une hauteur d’environ 47 mètres. Le minaret Kalon présente une décoration détaillée avec des motifs géométriques et des inscriptions en écriture cursive.
La mosquée Kalon
Adjacente au minaret, la mosquée Kalon est une grande salle de prière datant du 16e siècle. Elle possède une façade impressionnante avec des arcs et des dômes élégants.
La médersa Mir-i-Arab
Également située à proximité du minaret, la médersa Mir-i-Arab est une école coranique datant du 16e siècle. Elle est toujours en activité de nos jours et est l’un des principaux centres d’études religieuses en Ouzbékistan.
La Madrasa d’Ulugh Beg
Elle porte le nom d’Ulugh Beg, un célèbre astronome et souverain de la dynastie des Timourides au 15e siècle. La madrasa a été construite sous le règne d’Ulugh Beg lui-même et est un témoignage de son intérêt pour l’éducation et la science.
La madrasa est un exemple magnifique de l’architecture islamique classique de l’époque timouride. Elle présente une cour intérieure entourée de salles d’étude (hujra) et de chambres pour les étudiants. La façade est ornée de mosaïques et de céramiques, avec des motifs géométriques et floraux caractéristiques de l’art timouride.
Le Chor Minor
Son nom signifie « quatre minarets » en persan, faisant référence aux quatre petits minarets qui ornent cette structure.
Construit au début du 19e siècle, le Chor Minor est une médersa autrefois rattachée à un complexe plus vaste, qui a malheureusement été détruit au fil du temps. Ce monument se caractérise par son architecture éclectique, reflétant un mélange de styles persans, arabes et asiatiques.
Le mausolée Samanid
Construit au 9e siècle, le mausolée Samanid a été érigé en l’honneur d’Ismaïl ibn Ahmad, le fondateur de la dynastie des Samanides, et de son père Ahmad. La structure est un exemple remarquable de l’architecture en brique de cette époque, caractérisée par ses formes géométriques et ses motifs ornementaux.
La mosquée Bolo-Hauz
« Bolo-Hauz » signifie « à côté du bassin » en persan, faisant référence à sa proximité avec un grand bassin d’eau douce utilisé pour l’approvisionnement en eau de la ville.
Construite au début du 18e siècle, la mosquée Bolo-Hauz est connue pour son design particulier et son atmosphère paisible. Elle se compose d’une grande salle de prière soutenue par des colonnes en bois sculptées, ce qui en fait un exemple unique d’architecture de cette époque dans la région.
La forteresse de l’Ark de Boukhara
Le nom « Ark » signifie « citadelle » en persan, et cette imposante forteresse est entourée de hauts murs en brique, témoignant de son importance stratégique dans le passé. À l’intérieur de la forteresse, on peut découvrir des palais, des mosquées, des salles d’audience et des quartiers royaux qui ont été utilisés par les souverains de l’époque.
Le palais Sitorai Mohi Hosa
Le palais Sitorai Mohi Hosa a été construit au début du 20e siècle en tant que résidence d’été pour le dernier émir de Boukhara, Alim Khan. Le palais est situé à la périphérie de la ville et se caractérise par un mélange d’architectures orientale et russe, reflétant l’influence des deux cultures.
Le complexe du palais comprend des jardins luxuriants, des cours intérieures, des pavillons richement décorés et des salles somptueuses
Le Mausolée de Chashma Ayub
Le mausolée de Chashma Ayub, également connu sous le nom de « mausolée de la Source du prophète Job », est dédié à Chashma Ayub, que l’on identifie souvent avec le prophète biblique Job (Ayyub en arabe).
Selon la tradition, la source d’eau près du mausolée aurait jailli sous le bâton du prophète Job pour étancher la soif des habitants de Boukhara. Le mausolée actuel a été construit au 14e siècle, bien que le site ait été un lieu de pèlérinage bien avant cette époque.
Le mausolée de Chashma Ayub présente une architecture remarquable avec des dômes élégants, des inscriptions en écriture cursive et des mosaïques colorées. À l’intérieur, les visiteurs peuvent découvrir une salle de prière richement décorée.
Le mausolée Naqshbandi
Il abrite le tombeau de Bahauddin Naqshbandi, le fondateur de l’ordre soufi Naqshbandi. Ce mausolée est un important lieu de pèlerinage pour les adeptes de la voie Naqshbandi et pour les musulmans en général.
L’architecture du mausolée est un mélange de styles persans et timourides, avec des dômes élégamment décorés, des céramiques bleues et turquoises, ainsi que des éléments artistiques caractéristiques de la région.
Chakrisabz
Chakrisabz, également connue sous le nom de Shakhrisabz est située à environ 80 kilomètres au sud de Samarcande, elle est célèbre pour son importance historique et architecturale.
La ville a été fondée il y a plus de 2700 ans et a été un centre important de la région pendant plusieurs siècles. Elle a été la ville natale de Tamerlan (Timur en ouzbek), le grand conquérant turco-mongol du 14e siècle, qui a joué un rôle crucial dans l’histoire de l’Asie centrale.
Chakrisabz est surtout connue pour abriter des monuments historiques et architecturaux remarquables, dont beaucoup ont été construits sous le règne de Tamerlan. Parmi les sites les plus importants de la ville, on trouve :
L’Arc de Timur
Une grande porte d’entrée construite pour commémorer la victoire de Tamerlan sur ses ennemis.
Le complexe Dor-ut Tilavat
Ce complexe religieux comprend une mosquée et un mausolée, tous deux construits pour honorer la famille de Tamerlan.
Le mausolée Gumbazi Sayyidon
Le mausolée où repose Ulug Beg, le petit-fils de Tamerlan.
La mosquée Kok Gumbaz
Une mosquée impressionnante construite par Ulug Beg.
Samarcande
C’est l’une des plus anciennes et des plus célèbres villes de la région, ayant une histoire riche remontant à plus de 2 750 ans. Samarcande est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2001.
La ville est renommée pour ses sites historiques, son architecture remarquable, et son rôle essentiel dans l’histoire de la Route de la Soie. Parmi les sites les plus emblématiques de Samarcande, on trouve : le Reghistan, le mausolée Gur-e Amir, la mosquée Bibi-Khanym, la nécropole Shah-i-Zinda, l’observatoire d’Ulug Beg, le Mausolé iman al Boukhari,
La place du Reghistan
La place du Reghistan de Samarcande est un complexe magnifique entouré de trois médersas grandioses, chacune présentant une architecture époustouflante :
La médersa d’Ulugh Beg
Construite au début du 15e siècle par Ulugh Beg, un célèbre astronome et souverain, cette médersa était un centre d’enseignement des sciences et des arts.
La médersa de Sher-Dor
Également du 17e siècle, cette médersa est remarquable pour ses mosaïques audacieuses représentant des tigres, ce qui lui a valu son nom signifiant « ayant des tigres ».
La médersa de Tilya-Kori
Datant du 17e siècle, cette médersa est caractérisée par ses superbes décorations intérieures en feuilles d’or (d’où son nom signifiant « couvert d’or »).
Le mausolée Gur-e Amir
Le mausolée Gur-e Amir a été construit au début du 15e siècle comme le mausolée du grand conquérant turco-mongol Tamerlan (Timur en ouzbek). Après la mort de Tamerlan en 1405, le mausolée est devenu un lieu de sépulture pour lui et certains de ses proches parents, y compris deux de ses fils et deux petits-enfants.
L’architecture du mausolée est impressionnante, avec une façade extérieure en forme de cube recouverte de céramiques bleues et turquoises, typiques de l’art timouride. À l’intérieur, le dôme est richement décoré de motifs géométriques et d’inscriptions calligraphiques en or.
La mosquée Bibi-Khanym
La mosquée Bibi-Khanym a été construite au 15e siècle par Tamerlan (Timur en ouzbek), le grand conquérant turco-mongol, en l’honneur de son épouse préférée, Bibi-Khanym. Elle était censée être l’une des plus grandes mosquées de l’époque, avec une architecture monumentale et des dimensions impressionnantes.
La façade de la mosquée était ornée de mosaïques colorées et de tuiles en céramique, créant des motifs complexes et des décorations élégantes.
La nécropole Shah-i-Zinda
Son nom signifie « le Roi Vivant » en persan, faisant référence à un important personnage religieux musulman enterré dans ce lieu saint.
La nécropole Shah-i-Zinda est un site sacré pour les musulmans et un important centre de pèlerinage depuis des siècles. Il est composé d’une série de mausolées datant du 9e au 19e siècle, abritant les tombes de membres de la famille royale timouride et de saints vénérés.
L’ensemble du complexe est remarquable pour son architecture et ses décorations. Les façades des mausolées sont richement ornées de céramiques colorées, de mosaïques complexes et de motifs en stuc finement sculptés, reflétant l’art et l’artisanat raffinés de l’époque timouride.
Au cœur du Shah-i-Zinda se trouve le mausolée de Qusam ibn Abbas, qui est considéré comme le saint le plus vénéré du complexe. Les pèlerins affluent ici pour offrir des prières et rendre hommage au saint.
L’observatoire d’Ulug Beg
Construit entre 1424 et 1429, l’observatoire d’Ulug Beg était l’un des plus avancés de son époque. Il a été conçu pour mener des observations astronomiques précises et étudier les positions des étoiles et des planètes.
L’observatoire d’Ulug Beg comprenait une gigantesque sphère armillaire en bronze, ainsi qu’un grand sextant mural en marbre de plus de 40 mètres de long. Ces instruments sophistiqués permettaient aux astronomes de l’époque de réaliser des observations astronomiques très précises.
Le marché : Siyob Bazaar
C’est le plus grand bazar de Samarcande, proche des sites touristiques mais aussi fréquenté par les locaux. On y trouve toutes sortes de produits artisanaux, légumes, fruits, épices.
La Fabrique de Papier de soie
Fabriqué à partir de l’écorce des branches de muriers (résidu inutilisé de la culture des vers à soie), le papier obtenu est réputé pour sa résistance et sa surface lisse. L’énergie du moulin à eau permet d’actionner les pilons qui triturent la pâte à papier obtenue après cuisson des écorces dans la chaudière. Puis la pâte est diluée et les flocons sont prélevés, déposés sur des tamis et pressés pour évacuer toute l’humidité. Après séchage on obtient des feuilles de papier qui sont lissées avec une pierre d’agate
Mausolé iman al Boukhari
Il est dédié à l’Imam al-Boukhari, un éminent érudit musulman et compilateur de l’un des recueils les plus importants de hadiths (paroles et actions du prophète Mahomet), intitulé « Sahih al-Boukhari ». Ce recueil est largement reconnu comme l’une des sources les plus fiables et authentiques de hadiths dans l’islam sunnite.
L’architecture du mausolée est caractérisée par des éléments traditionnels de l’Asie centrale et de la Perse, avec des dômes et des motifs ornementaux islamiques
Itinéraire
Jour 1: Tachkent. Matin: le grand marché Tchorsou, le complexe de Khasti Imam, la médersa Barak Khan, la mosquée Tellia Cheikh, le mausolée Kafal Shashi. L’après-midi, le musée des Arts Appliquées, la nouvelle mosquée Minor et le métro
Jour 2 : Tachkent-Ourguentch-Ayazkala-Khiva. Matin :Transfert à l’aéroport pour prendre le vol Tachkent – Ourguentch. Route à travers le désert de Kyzyl Koum vers les anciennes forteresses du Khorezm. Après midi : les forteresses de Toprakala, puis Ayazkala. Route vers Khiva
Jour 3 : Khiva. Matin : La porte d’entrée de la forteresse « Ata darvaza », le minaret tronqué Kalta Minar, la médérsa Mohamed Aminkhan, le siège du roi et l’ancien palais Kounya Ark, la médèrsa de Mohamed Rahimkhan, le mausolée de Saïd Alouddin, le mausolée de Pahlavan Mahmud et le minaret d’Islamkhodja. Apres midi : la mosquée Jouma, le Caravan saray, le palais de Toch Khavli et le Harem de Khan.
Jour 4 : Khiva-Boukara. Matin : Route pour Boukhara. La route passe par le désert Kyzyl Koum Midi : Le complexe Labi Khahouz regroupant 3 médersas : khanakha et médersa Nadir Devonbegui, médersa Koukeldach.
Jour 5 : Boukara. Matin: le mausolée d’Ismail Samani, le marché aux légumes et aux fruits secs de la ville, le mausolée de Chachma Ayoub, la place du Reghistan, la Citadelle de l’Ark, la mosquée Bolo Khaouz.
Jour 6 : Boukara. Matin : l’ensemble de Bakhouddin Naqshbandi, le palais d’été de l’emir de Boukhara – Sitoraï Mohi -Khossa, la petite médersa Chor Minor. Apres Midi : Découverte de la ville ancienne.
Jour 7 : Boukara-Chakrisabz-Samarcande. Matin : Chakrisabz. Le complexe Dorout Tilovat : les mausolées Chamsiddin Koulol et Gumbazi Saidon, la mosquée Kok Gumbaz, le deuxieme complexe Dorus Siyadat : la mosquée Hazrati Imam et le mausolée de Jahangir Sultan. Apres midi : Route vers Samarcande.
Jour 8 : Samarcande. Matin : La mosquée de Bibi Khanoum et la nécropole Shakhi Zinda. Apres Midi : l’atelier de parchemin de Samarcande, la fabrique de tapis en soie et l’observatoire d’Ouloug Beg .
Jour 9 : Samarcande-Tachkent. Matin :le mausolée Gour Emir et l’ensemble du Reghistan avec la médersa d’Ouloug Beg, la médersa Sher Dor , la médersa Tillya Kari. Apres midi : Transfert à la gare pour la train vers Tachkent
Jour 10 : Tachkent. Matin : La place de l’Indépendance et le parc d’Amir Temour. Apres midi : Retour à Paris